Ce sont ceux du dialogue territorial, définis par l’équipe de DialTer (http://www.dialter.fr)

• Résoudre un problème sur un territoire.
• Privilégier l’expression et la compréhension mutuelle de perceptions (points de vue) et de besoins (préoccupations, motivations, intérêts).
• La notion de groupe d’intérêt est centrale. Elle guide la composition des instances de dialogue et la répartition de la parole.
• La préparation du dialogue est aussi importante que le dialogue lui-même (par le temps qui lui est consacré, mais aussi par le fait qu’elle amorce le processus de rapprochement et la construction de la confiance).
• L’expert / le spécialiste est au service du dialogue et non pas l’inverse.
• L’animateur adopte une posture neutre et impartiale.

La méthodologie

Chaque projet est unique et singulier et la cadre d’intervention est défini avec le commanditaire au cas par cas.  Cependant, le processus dans ses grandes lignes est toujours le même.

Deux grandes phases

1/ Diagnostic initial

• Définition avec le commanditaire du cadre initial de la démarche : objectifs, produits, objets, modes de décision, calendriers et identification des acteurs concernés.
• Entretiens bilatéraux : rencontres entre l’animateur et les acteurs concernés pour évaluer les conditions du dialogue et de sa mise en œuvre, recueillir les besoins, les attentes et les craintes par rapport au projet et à la concertation, basé sur un questionnaire semi-ouvert.
• Rédaction d’une synthèse écrite par l’animateur de l’ensemble des entretiens et diffusion à tous avant la première rencontre des groupes de travail.

2/ Rencontres de médiation – concertation

A l’issue du diagnostic initial un groupe de travail est constitué. Il se réunira lors de plusieurs réunions successives, animées par le médiateur. L’objectif de ces rencontres est la construction d’un vision commune du problème vers la co-construction d’un plan d’action.

D’autres actions peuvent être ajoutées autour de la communication, de l’information de la population, etc.